Schizzo I.
Un jour j'ai réalisé que j'avais une marge de temps, du temps qui était "perdu", et que je pouvais le remplir (jour béni). Alors j'ai commencé ce carnet. Je m'étais dit "ok. là c'est un endroit où tu peux prendre des risques,
n'aie pas peur si tu le loupes, n'aie pas peur si tu le sors en plein
milieu d'une soirée, ou à deux heures du mat' parce-que décidémment y'a
des images qui te travaillent. c'est cool".
J'aime bien, ça marque le temps. Je me
souviens de chaque endroit où j'étais lorsque je dessinais, quel état
d'esprit : une mémoire en fait.
Maintenant que je le vois avec du recul je vois que je m'attardais beaucoup plus sur les choses en mouvement. Ce qui est à saisir sur le vif. Et que les dessins "d'imagination" ne venaient que quand j'avais vraiment des "visions".
C'était simple et sincère. Peut-être c'est mieux quand vous n'avez ni rien à prouver aux autre ni rien à prouver à vous-même.
Je montre 5 doubles-pages aujourd'hui, le reste suivra.
Extrait du carnet ' Schizzo ' (septembre - novembre 2013) :
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à bientôt ! bis bald ! see you soon !
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