lundi 17 août 2015

Final Fantasy



Final Fantasy, Inkjet print, 51 x 36 inch, 2015.


« Au premier abord la nature de l'image n'est pas connaissable avec précision. Proche, le spectateur voit une image striée, qui rappelle le tissage d'un tapis ikat. En prenant de la distance, il peut évoquer la photographie d'un rideau de porte en perle. Il lui faut se reculer de plusieurs mètres pour reconnaître l'image écran d'un jeu vidéo, en vie isométrique.
Il s'agit d'une capture photographique du jeu vidéo Final Fantasy Tactics sorti en 2003 sur Game Boy Advance. La saga 'Final Fantasy', aujourd'hui une des plus connues et des plus vendues au monde, était censée être la dernière création de Square qui se dirigeait vers la faillite. Le passage d'un format horizontal 240 x 160 px à un format vertical, fait basculer l'image dans le registre du paysage peint chinois et du kakémono japonais.
L'écran du jeu a été composé avant photographie, afin qu'un seul personnage apparaisse sur l'image : c'est une petite fée assommée au milieu d'un ruisseau.»


Ci-dessus un extrait de mon portfolio, avec le recul je me dis que c'est lourd d'explications et très peu poétique. Mais c'est clair.
J'aime beaucoup comment les paysages sont composés, avec un simple assemblage de tuiles, sur une console dont la mémoire n'excède pas 256ko (l'image imprimée devait bien 'peser' 200 fois plus lourd), le jeu lui-même fait 128mo. Final Fantasy est un titre qui me fascine aussi, parce-qu'on peut le traduire de manière très étrange (et surtout) très mal en français : le fantasme final ? l'ultime fantaisie ? le dernier rêve ? la grande évasion ? après avoir fini le jeu (acte non réussi à ce jour), le monde explose tout s'arrête ?!!

Et ainsi mourir dans un ruisseau traversant un jardin. Je suis aussi intéressée par comment la nature est représentée dans un jeu vidéo, sans viser le réalisme photographique extrême, c'est pourquoi j'ai fait cette image.




des bisous.

 










*notes : si vous avez la chance d'être dans une école qui vous fournit les impressions grand format sur papier photo, c'est cool, mais comme alternative et surtout si vous n'êtes pas encore sûr du format, n'oubliez pas la mosaïque, une fois bien collé on n'y voit que du feu. Cela peut éviter de claquer de l'argent en l'air et permet d'essayer plus de choses avec moins de contrainte et de pression.

samedi 15 août 2015

Les Cabotins ± ≈ peinture en cours




BONJOUR LES COPAINS, J'ESPèRE QUE LES VACANCES SONT BELLES
et pour ceux qui travaillent, bon chance (attention à ne pas vous faire exploiter !!).

J'espère que vous êtes impressionnés par cette fulgurante peinture au trait de maître ci-dessus. C'est un projet que j'ai en tête depuis long et ça tarde à accoucher (l'histoire de ma vie), mais j'ai l'objectif de l'achever avant septembre. Ce sont des bonhommes rigolos célébrant l'unité humaine (non vraiment, non vraiment, NON, c'est pas vrai) >> pour l'instant je n'ai pas d'avis, si ce n'est que j'ai agrandi un dessin sur post-it de 6x6cm sur une feuille de 125x125 cm. Par dessus je copie "les celtic animals stickers", livre culte d'autocollants de Mallory Pearce (*ceci même).

J'ai beaucoup changé ma manière de travailler ces derniers temps, déjà j'ai eu le temps de reprendre mon souffle après le diplôme (qui était quand même un espèce de sprint horrible de terrible mois de souffrance de février à juin - non c'est pas si horrible que cela - si - ça plombe un peu la créativiteyyy', quoi), je me fais un stocks de bons pinceaux, de bonnes peintures, de bons papiers, et de bons RANGEMENTS (vous n'imaginez la logistique *). En gros je cherche à faire des plus grands formats, un autre rythme qui demande de la préparation. Entre un autre, un mix entre une serpillière et une anémone de mer à l'huile, un réveil des années 70 avec une lune des cerises et une vague, un aigle, des crabes en space invaders... et d'autres choses. Des images étranges, entre le déjà et le jamais vu. Allez, salut.







samedi 11 juillet 2015

I do not mind about my hair




































Plusieurs semaines depuis que je ne publie pas régulièrement, du temps à consacrer à d'autres choses tel que mon diplôme, mais ! j'ai hâte de commencer l'année à venir, je continue en 4ème année aux beaux-arts de Toulouse avec les copains, et je vais partir trois mois à Shanghai au début de l'année 2016 !.. 

Il faut que je trouve une manière plus simple de publier des articles, je perds souvent énormément de temps entre le traitement de l'image et le calage sur le blog, qui m'a découragé à mettre en ligne beaucoup de pièces.

Rien de plus, des bisous, bel été, à bientôt.

jeudi 25 juin 2015

NEWS 24/7




 ЛСД

 

 

 

 

 










 

 

 





Hello ... :)

Trois montages
avec Isamu dans les algues, BFM in the right place, Nicolas Doche au stylo, Hélène cheveux qui luisent, Soah au pinceau, Sophie, Olive, et des trucs.

*un jour je scannerai les négatifs



samedi 25 avril 2015

Dans les foins et les bistrots






Voici quelques photos qui datent de mars dernier lorsqu'on est allé tourner un film (court-métrage) avec les copains (et les profs, ok) à l'UEA de Norwich. On y a séjourné une semaine. Nos journées étaient partagées entre le tournage, la prise de vue, la prise du son. Nous y étions du matin jusqu'en fin d'après-midi, puis nous mettions en commun tout le matériel après le repas, en discutant de ce qui devait être gardé, et de comment organiser la journée d'après. 




ZIGGURAT !


C'était bien. Je remercie Caroline, Claire, Gaël et Thomas, on a vraiment réussi à travailler ensemble et à passer des bons moments (et à boire des coups le soir - tous les soirs - et la Saint-Patrick - ouiii), et nos professeurs. Les Anglais et les Anglaises qu'on a rencontré étaient tous très chaleureux, marrants, francs, accueillants. L'UEA est une université anglaise,  un campus, je n'avais jamais vu de campus, c'est une ville miniature, tout est là, poste, banque, librairie, restaurant, appart, etc. Mais j'en retiens une sensation bizarre parce-que nous flottions comme au milieu d'une jeunesse dorée (internationale).

C'est un décalage, on navigue dans deux eaux, on navigue dans deux fleuves différents. Le bar des étudiants ressemblaient au bar d'un bateau croisière (d'où la métaphore maritime de la phrase précédente) . Je ne sais pas forcément quoi retenir. Seulement, ça m'a remis à l'esprit que pendant que je m'inquiète pour le prix de mon logement, de ma nourriture, mes frais de tous les jours, certains n'ont à s'inquiéter de rien, et n'auront jamais à s'inquiéter de rien.

J'ai été absente du blog pendant de longues semaines, dû notamment à une avalanche d'obligations qui vont avec mon diplôme qui arrive à grand pas (c'était nul comme période d'ailleurs)(mais tout va bien se passer).  Je reprends maintenant du service, parce-que ça me fait plaisir, parce-que j'aime partager et montrer ce que je fais, et parce-qu'il y a des potes qui m'encouragent.





Cet article était teinté d'une note cuisante de froissement (surtout vers la fin)


À BIENTOT

HARICOT

À RICCO



mardi 24 mars 2015

at the 'Sainsbury Centre for Visual Arts'














Last week I had the good fortune to spend one week in the UK, in Norwich, at the University East Anglia. (look at this distinguished typography HO HO)


I was with professors of my school and some friends to make a short film. The plan was to film students reading one page of a book, a book they have chosen and which matters for them at that time of their life. More specially it was students living in a very special place, a terraced residence known as 'Ziggurat' or 'Zigourrat' (it's the name given to an ancien religious building in the ancient Mesopotamian).

& I know at the moment that has nothing to do with drawings above . . .
Inside the university was an art center, in particular there was a large collection of objects, from differents times, places and cultures (Maya, Chinese Dynasties, Egyptian Dynasties, Chorrera culture, North America, Northern New Ireland / to mention origins of objects drawn). Of course it was stunning too see objects separated from us by several millennia.  But I think we must not look at them like something exotic or decorativ, or primitiv, but like something close to us and about us. A kind of way to reconcile ourselves with the grinning and distored human within us, away from light pollution hurting the night. There is hybridation of human representation with the shape of the objects, with animals... and for some time I really wonder about the subversive power of animale representation (and the absence of plants representation).  For me this objects are very close to conscience, i don't know how explain better.

However there is two things I would like to remain. One : this objects are presented as art objects, in an exhibition, which is a way of seeing that has nothing to do with the objects. The conception of art is a recent invention in history, more precisely art is a concept, recent invention of the West and not at all "a universal global phenomen". And two : the construction of world according to an European perspective.




sorry for my english if .. there are errors...


 

samedi 7 mars 2015

Larrun bleu

















19 Février 2015 La Rhune (Pyrénées), Pays Basque, France.
* album Flickr


« J'essaie de faire la balance des blancs sur les photos de la Rhune et je songe au suicide
- Exposer correctement une photo au pays basque t'oublies. Direct. Toutes les photos de la région, on dirait qu'on a collé un filtre Instagram dessus, tellement la lumière est étrange »